Letra de Y Aurait-Il - Jean Ferrat

Y aurait-il des soleils denses de douze mois
Hiver �t� menant la danse fr�res siamois
Y aurait-il des saisons m�me hors de saison
Si tu n'�tais toi toi que j'aime dans ma maison

Y aurait-il des matins tendres � s'�veiller
Des matins que l'on fait attendre sur l'oreiller
Avec des �mois de bapt�me th�me d'�moi
Si tu n'�tais toi toi que j'aime dans mon chez-moi

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Y aurait-il des fruits aux branches de nos desserts
Et des �clats de rire aux hanches de nos conserts
Aurais-je des go�ts de po�mes � tes genoux
Si tu n'�tais toi toi que j'aime dans mon chez-nous

Y aurait-il des mots sans suite sans suite enfin
Avec tant de bonheur ensuite suite sans fin
Tant oui tant de bonheur que m�me nos corps se nouent
Si nous n'�tions toi moi qui s'aiment tous deux dans nous